Face aux défis que représentent la mondialisation, le chômage de masse, l'immobilisme social, l'entrée dans l'économie du savoir, la société française attend le changement. Et bien souvent, elle espère que l'école saura répondre à ses interrogations et apaiser ses craintes.
Depuis plus d'un siècle en effet, les progrès de l'école ont accompagné toutes les évolutions de la société. De la mise en place de l'école républicaine à la pacification de ses relations avec l'enseignement privé, de l'unification des systèmes scolaires à la mixité des établissements, l'institution scolaire a tenu la promesse qu'elle avait faite à la Nation : celle d'une école conduisant des publics toujours plus nombreux, toujours plus divers, vers des niveaux de qualification toujours plus élevés.
Depuis une dizaine d'années, l'école semble toutefois à la peine. Elle a réussi la massification des effectifs mais elle ne parvient pas à relever les défis de la qualification des élèves dans la société de la connaissance et de la démocratisation des parcours scolaires. Ainsi, l'échec scolaire ne se réduit plus, et demeure à un niveau élevé. Chaque année, un élève sur cinq environ quitte le système scolaire sans qualification ou sans diplôme, s'exposant ainsi à la précarité professionnelle. Prisonnière d'une carte scolaire imposée pour les uns, contournée pour les autres, l'école ne parvient pas non plus à corriger efficacement les inégalités sociales, et se trouve le plus souvent accusée de les reproduire ou de les aggraver. Enfin, les récentes évaluations internationales montrent que si la France dépense significativement plus que les autres pays pour son système éducatif, ses performances sont moyennes.
Au cours des dernières décennies, l'école a reçu d'innombrables missions. Elle ne doit avoir aujourd'hui qu'un seul devoir : la réussite de tous les élèves.
Comment garantir à tous les élèves l'acquisition des connaissances et des compétences fondamentales ? Comment mieux préparer la société de la connaissance et élever significativement le taux d'accès des élèves à l'enseignement supérieur ? Comment assurer l'égalité des chances et l'égalité des ambitions ? Comment aider les élèves à bien choisir leur avenir ? Comment aider les enseignants à assurer au mieux la transmission des savoirs ? Comment nouer une relation de confiance entre l'école et les familles pour un meilleur suivi des élèves et la commune ambition de faire grandir chaque enfant dans la découverte et le respect des valeurs de la République ?
Convention placée sous le haut patronage de François Fillon, conseiller du président de l'UMP, sénateur de la Sarthe, ancien ministre, et organisée par Jean-Pierre Giran, secrétaire national de l'UMP en charge de l'éducation, député du Var, et Pierre-André Périssol, député de l'Allier, ancien ministre.